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Arrivée des Européens | ||
Son climat rigoureux et son désert côtier protégèrent longtemps la Namibie de l’expansionnisme occidental. En 1484, le Portugais Diogo Cão planta des croix à Cape Cross et à Angra Pequeña, mais il ne s’attarda guère dans cette région hostile.
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Le gouvernement hollandais, qui détenait la colonie du Cap, revendiqua en 1793 les territoires de Walvis Bay et d’Angra Pequeña. Deux ans plus tard, les Britanniques annexèrent la colonie du Cap et déployèrent leur drapeau sur tout le territoire namibien. La même année, la découverte de la rivière Orange ouvrit l’intérieur du pays aux Européens.
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Les tribus du Nord (Ovamboland, Kavangoland et Caprivi) restèrent isolées tout au long du XIXe siècle. En revanche, dans les régions du Centre et du Sud, pionniers et autochtones échangeaient des biens et du bétail contre des armes à feu et des munitions, ce qui entraîna un véritable massacre d’éléphants et d’autruches. Les Oorlams et Basters, des métis d’Hottentots et d’Afrikaners qui fuyaient les lois discriminatoires de la colonie du Cap, arrivèrent en Namibie au début du XIXe siècle et utilisèrent leurs armes à feu et leurs chevaux pour piller les villages indigènes et s’emparer de leur bétail. Menés par Jonker Afrikaner, ils imposèrent leur suprématie aux Namas auxquels ils s’allièrent, aux Damaras et Hereros. |
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Il fallut attendre 1870 et la signature d’un traité avec le chef des Hereros, Maharero, pour connaître un semblant de paix durable. Mais dix ans plus tard, le nouveau chef Oorlam , Hendrik Witbooi, rétablit l’hégémonie des siens sur leur territoire. Jusqu’en 1907, il joua un rôle décisif dans l’histoire de la Namibie, menant une guérilla contre les soldats allemands. |
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